Anuj and is sister perfomance in Mandapa Center of Paris
Namasté !!!
Directement arrivé à Paris
d'un tournage en Suisse
voici l'occasion extraordinaire d'apprécier
Anuj Mishra et sa sœur Kantika
en performance ce mardi 28 juillet à 20h30
au Centre Culturel Indien Mandapa
6 rue Wurtz, 75013 Métro 6 Corvisart
(tél: 0145890160) plan
Comment traduce in english soon ;)
Comment Gabrielle voit la danse Kathak d'Anuj:
Issue d'une famille de la caste des Bramans (transmission de traditions intellectuelles spirituelles et artistiques de générations en générations) actuellement basé à Luknow (à 6h en train à l'Est de Dheli), leur père Arjun Mishra est un des grands "gourou" de cette danse traditionnelle du nord de l'Inde, héritier direct du maître incontesté Birju Maharaj.
Arjun Mishra a déjà donné naissance à plusieurs courants moderns dont le "Kathak Soufi", exeptionnel pour sa capacité à tourner sur lui-même.
Ses enfants sont de jeunes prodiges, leur danse est précise, gracieuse et narrative.
La danse Kathak se distingue du Barathanatiam pratiqué au sud de ce grand pays et connu pour ses expressions de visage et ses "mudras" (combinaisons complexes des doigts).
Le Kathak se danse principalement debout (très peu de sauts et de passages au sol), et est réputé pour ses rythmes effectués avec trois kilos de grelots à chaque pied, en relation étroite avec les instruments (questions-réponses)
Des tours sont effectués avec une rapidité incroyable (Anuj en enchaine une centaine sans ciller,...), et l'on peut également apprécier la finesse des mains qui virvoltent et tranchent l'air avec une grâce peu commune.
Le Kathak a des racines très lointaines (plus de 4000 ans), et s'est enrichi au fil de l'histoire (par exemple l'invasion des musulmans "Mougals" en 500 a sorti les danseurs des temples pour les faire danser sous la menace des armes avec des verres d'eau sur la tête, etc.); aussi par des codes gestuels nous est contée cette longue histoire ainsi que celle des dieux indous.
C'est également de cette danse qu'est né le Flamenco, lorsque les "Roms" se sont exilé en passant par les pays de l'Est, quittant alors les grelots pour des chaussures à talons !
On retrouve d'ailleurs très clairement les références du lien rythmique à la musique, des rapports homme-femme tant dans les tenues que dans le caractère des gestes,...
Aujourd'hui Le Kathak se présente dans une forme aboutie qui raconte une longue et riche tradition, tout en étant tourné vers l'ouverture culturelle de notre époque.
Assister à une telle performance de danse est un transport fabuleux, magique.
Gabrielle
Issue d'une famille de la caste des Bramans (transmission de traditions intellectuelles spirituelles et artistiques de générations en générations) actuellement basé à Luknow (à 6h en train à l'Est de Dheli), leur père Arjun Mishra est un des grands "gourou" de cette danse traditionnelle du nord de l'Inde, héritier direct du maître incontesté Birju Maharaj.
Arjun Mishra a déjà donné naissance à plusieurs courants moderns dont le "Kathak Soufi", exeptionnel pour sa capacité à tourner sur lui-même.
Ses enfants sont de jeunes prodiges, leur danse est précise, gracieuse et narrative.
La danse Kathak se distingue du Barathanatiam pratiqué au sud de ce grand pays et connu pour ses expressions de visage et ses "mudras" (combinaisons complexes des doigts).
Le Kathak se danse principalement debout (très peu de sauts et de passages au sol), et est réputé pour ses rythmes effectués avec trois kilos de grelots à chaque pied, en relation étroite avec les instruments (questions-réponses)
Des tours sont effectués avec une rapidité incroyable (Anuj en enchaine une centaine sans ciller,...), et l'on peut également apprécier la finesse des mains qui virvoltent et tranchent l'air avec une grâce peu commune.
Le Kathak a des racines très lointaines (plus de 4000 ans), et s'est enrichi au fil de l'histoire (par exemple l'invasion des musulmans "Mougals" en 500 a sorti les danseurs des temples pour les faire danser sous la menace des armes avec des verres d'eau sur la tête, etc.); aussi par des codes gestuels nous est contée cette longue histoire ainsi que celle des dieux indous.
C'est également de cette danse qu'est né le Flamenco, lorsque les "Roms" se sont exilé en passant par les pays de l'Est, quittant alors les grelots pour des chaussures à talons !
On retrouve d'ailleurs très clairement les références du lien rythmique à la musique, des rapports homme-femme tant dans les tenues que dans le caractère des gestes,...
Aujourd'hui Le Kathak se présente dans une forme aboutie qui raconte une longue et riche tradition, tout en étant tourné vers l'ouverture culturelle de notre époque.
Assister à une telle performance de danse est un transport fabuleux, magique.
Gabrielle
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